Insectes et biodiversité

J’ai été pompiste durant 2 ans dans mon jeune temps pour payer mes études. C’était le temps où on ne payait pas à la pompe. Quel était le plus gros de mon travail ? Enlever les « cadavres de moustiques » dans le pare-brise (suivi d’un petit tip pour payer ma bière aussi). Avez-vous remarqué que ce n’est plus une préoccupation de nos jours? Rare sont les fois où un insecte abouti dans nos vitres, même en circulant en campagne. C’est ça le problème de la biodiversité. La quantité d’insectes a diminué de 60% (de même pour les animaux). Est-ce grave ? Oui bien sûr. Les scientifiques sont clairs : sans insectes on est cuit. Ils étaient là avant nous, et si on a pu s’adapter et prospérer comme humain, c’est parce que les conditions existantes de la planète nous permettaient d’y vivre. On est en train de détruire ça et on s’imagine que c’est la nature qui va s’adapter à nous. On est juste des micro-fourmis sur un grain de poussière perdu dans l’univers et on lui demande : « SVP Univers, ne détruit pas l’économie ». « La quoi? réponds l’univers, Jamais vu ça »
https://ericbrassard.ca/largent-nexiste-pas/

On est franchement ridicule dans la gestion de nos priorités. Je n’ai rien contre l’économie. J’y ai travaillé durant 40 ans. Les seuls dirigeants qui devraient être élus devrait être ceux qui disent : « l’environnement est la méga-priorité. On va s’y attaquer franchement tout en gérant les aspects financiers pour que le long terme soit vivable ». Même le premier ministre devrait aussi être le ministre de l’Environnement. Franchement, quel parti affirme ça ? En quoi ça va être utile d’avoir 100 députés de la CAQ au lieu de 80 ? Un vote stratégique s’impose pour qu’il y ait au moins une autre voie à l’Assemblée nationale même si on n’aime pas tout ce qu’elle dit.

Vous vous souvenez peut-être d’une des dernières scènes du film Le Titanic où le méchant mari de Rose propose de l’argent à l’agent responsable des canots de secours. Vous vous doutez de ce qu’il en fait !

Voici un lien vers un texte sur la notion de l’adaptation https://plus.lapresse.ca/screens/bbc6bc99-f613-4027-b8b2-3b2edfb75fa5__7C___0.html?utm_content=email&utm_source=lpp&utm_medium=referral&utm_campaign=internal+share

Voici un petit extrait d’un texte déjà publié https://ericbrassard.ca/synthese-analyse-synthese-economie-et-environnement/

Faisons un peu de synthèse (source: l’excellent livre « Sapiens » de Yuval Noah Harari, sauf la dernière ligne)

Qu’est-ce qui est « normal » ? Ce qui se passe depuis 70 ans ou depuis 3,8 milliards d’années (ou 6 millions d’années si vous préférez)? On est tellement ancré dans la vie moderne que l’on tient pour acquis que la norme est ce que nous connaissons actuellement et que tout cela est juste la façon habituelle de vivre sur la Terre depuis toujours. Alors, quand il est question de changer nos habitudes, on crie que ce n’est pas réaliste, qu’il faut être pragmatique

Il est intéressant de voir le film Déni cosmique (Don’t look up en anglais). C’est une parodie de la façon dont on gère les problèmes environnementaux. Dans le film, une catastrophe imminente met en cause la survie de l’humanité. Les dirigeants négligent d’abord le problème et ensuite, ils tentent de tirer parti d’avantages économiques de la situation. C’est ce que font nos politiciens ici, D’abord M. Legault ne s’en préoccupait pas (il n’avait même pas de programme en 2018) et maintenant il pense en profiter avec de nouveaux barrages ! Sans parler de Duhaime et Poilievre qui veulent exploiter le pétrole pour régler le problème. Je ne vous dis pas comment se termine le film!

Quand le bateau coule, on ne se préoccupe pas que le casino reste ouvert dans le bar.

Éric Brassard, FCPA, Retraité
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