Les changements climatiques ne sont pas le problème.

Ils sont un symptôme d’un problème. Même si on était Zéro émission demain matin, la partie ne serait pas gagnée. Si c’est une abatteuse à l’énergie solaire qui détruit les arbres, on n’aura rien gagné. Si ce sont des bateaux à l’hydrogène vert qui vident les océans, on n’aura rien gagné. Et on pourrait continuer: pollution de l’air, pesticide, surexploitation de nos terres agricoles, aménagement du territoire et destruction de la biodiversité et des habitats des animaux et des insectes, etc.

Bien sûr, il faut s’occuper du climat, mais il faut voir encore plus large avec des mesures touchant l’agriculture, la biodiversité, la pollution, etc.

Le vidéo ici-bas de Keller/Barrau aborde ce sujet (je pourrais en joindre d’autres)

La croissance infinie, la croissance verte, la croissance durable sont des lubies. Les scientifiques sérieux le disent avec des tonnes de textes et de vidéos. Pourquoi ? parce qu’il y a des ressources limitées, qu’il va manquer d’énergie pour produire tout cela, que les sécheresses vont amener des problèmes d’approvisionnements et des famines, que les chaines de distribution seront perturbées par des pannes d’électricité dues à des tornades et des inondations, qu’il y aura de nombreux réfugiés climatiques, qu’il y aura des tensions mondiales pour obtenir la bouffe, l’eau, le sable, le phosphore, l’énergie, etc. Ce n’est pas mon opinion. Je n’ai pas cette compétence. Je suis juste le perroquet de personnes crédibles.

C’est comme la personne qui a mal à la tête, a la peau rouge et a des reflux gastriques. Elle prendra du Tylenol, une crème pour la peau et du Tums pour ses reflux. Trois patchs sans vue d’ensemble. La semaine d’après, elle apprend que ces 3 maux sont des symptômes d’un cancer (exemple emprunté à M. Keller). Toujours le même problème : Synthèse-Analyse-Synthèse

Le vrai problème : la surconsommation. Il faut ralentir. On va frapper un mur mais on a le choix de le frapper à 20Km/h ou à 135 km/h. C’est soit une blessure légère ou une mort assurée. Si on ne s’y attaque pas tout de suite, ça va être terrible. Il faut prévoir une décroissance bien gérée, bien planifiée et intelligente. C’est comme ça qu’on va pouvoir garder une économie gérable et non pas le chaos.

En plus, on ne parle pas de 0 émission demain matin mais en 2050. Elle est bonne! On est loin du compte, surtout qu’avec notre capacité à atteindre nos objectifs, le net zéro sera atteint probablement en 2060 ou 2070, si on se rend là. Et comme dit le proverbe : Avec des si, on coupe beaucoup d’arbres!

Ok pour faire de nouveaux barrages, si les spécialistes en viennent à cette conclusion (ça fait longtemps qu’on en parle). Mais si le but est de maintenir une croissance effrénée, ça ne réglera pas les autres problèmes, d’autant plus que les barrages impliquent aussi des problèmes environnementaux.

Référence : Vidéo d’Arthur Keller et Aurélien Barrau. Décapant mais réaliste.

https://www.youtube.com/watch?v=EYGvfGyqDDY

Pour un vidéo plus décapant, voici celui de Barrau seul

https://www.youtube.com/watch?v=EBBD_sWyNfM

 

Ce texte aborde plus précisément le thème de la biodiversité  https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1911426/protection-biodiversite-etude-caribou-beluga-elections-quebec

Éric Brassard, FCPA, Retraité
Courriel : [email protected] 
Site web : www.ericbrassard.ca 
LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/eric-brassard-fcpa-fca-pl-fin-62182120/

 

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